Désireux d’un espace extérieur; ce couple quadra décide de quitter leur appartement respectif pour faire l’acquisition d’une maison de quartier.

Le jardin tant rêvé est perçu dès le perron de la maison comme la « pièce » maîtresse d’une mise en scène de la vie quotidienne. Ce postulat ainsi posé, tout dans la conception des espaces ne sera  que « cadrage » et « passage. Des dispositifs uniques de grands châssis de bois en multiplis épicéa viennent créer la confusion entre intérieur et extérieur. Equipés de grandes portes coulissantes ou de rideaux; rien ne laisse  présager  des usages qui s’y dissimulent, tantôt salle de bain, chambre, dressing…

A l’étage, des fabrications spéciales viennent ponctuer la promenade quotidienne. On y découvre   un salon TV bordé de grands filets anti-chute ou bien  un  bureau conçu comme un carré de classe affaire.

Au RDC, la façade sur cour, largement éventrée sur 6 m de large donne à voir le salon-salle à manger  comme logé sous un préau. Dénommée la boîte, le fumoir se prête aisément  à des confidences de fin de soirée. Ce fond de décor laissant libre cours à des improvisations festives.

Dénommée « le chant du bois » cette rénovation ambitionne la quête de l’harmonie architecturale dans un « cadre de vie ».