posture
Dans une liste à la Perec j’énumère ce qui « alimente le monde du projet”: L’éloge de la diversité, l’expérimentation des contrastes, le croisement des antagonismes, l’ouverture, le contexte révélé, le copier coller, la manipulation des conventions, le jeu de mots opératoire, la métaphore, la brutalité de la matière, le plaisir de la fabrique, l’intuition du bricoleur, l’enseignement du conflit, l’équilibre métastable des éléments, la fragmentation du réel, la rupture, la chaîne indicielle des processus, la fascination de la destruction, le mimétisme révélateur, la sensibilité épilatoire, l’agencement foutraque savant, l’aventure des champs du possible, l’illusionniste, la qualité de la rature, le ludique éternel, le détournement et le contre détournement, la magie du chiasme, les limites du site, l’ouverture à l’interdisciplinarité, les pluralités de la perception, l’ambiguïté des sens, le choix du motif, le transfert, l’ornementation de la transgression, le déplacement, le champ de la répétition, le culte de l’outil, la préciosité du chantier, le souci du détail et le merveilleux de l’assemblage.
Mon intérêt particulier pour le contexte et sa révélation est une démarche qui veut échapper à toute idée de système.
Jouer du contexte et se jouer du contexte, être sensible à l’hétérogénéité des milieux et à la coexistence de multiplicités constitue pour moi une posture contemporaine. L’architecture ne s’érige pas seulement sur un sol mais à l’intérieur d’une expérience critique. Grande devient alors la liberté de sortir des sentiers tracés, de trouver sa propre vérité, de construire son propre monde. Susciter l’émerveillement du TOUT. Cultiver le PLAISIR dans la conception créative et dans la réalisation inventive.
Cet engagement me place dans une posture d’indiscipline architecturale.